Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

photo / Graf : Vince + DIP

photo / Graf : Vince + DIP

Partant du constat que des millions d'euros publics sont dépensés, que la rénovation urbaine a vocation à améliorer nos conditions de logement, de vie, nous exigeons :

 

=Une information claire, sincère, compréhensible, démocratique

 

=La résolution immédiate des situations des personnes actuellement mal-logées à Saint-Jacques, jeunes voulant dé-cohabiter (partir de chez leurs parents), les personnes hébergées, celles en voie d'expulsion, etc.

 

=Un réel travail de médiation, de prise en compte de l'avis de tous les habitants, de co-construction. Et non par de vagues réunions de "concertation" avec des personnes choisies pour leur soutien aux collectivités. La rénovation urbaine concerne l'ensemble du quartier.

 

=Une politique de relogements choisis et non subis, avec des conditions favorables, en terme de loyer définie avec les habitants, rappelant que, conformément à la loi, la mixité sociale, est avant tout le respect du libre choix sur l'endroit où les gens veulent habiter, indépendamment de leur origine ou de leur condition sociale.

 

=Doivent être mis en place, lors des appels d'offre pour les chantiers, des critères plus favorables aux demandeurs d'emploi du quartier ("clauses d'insertion"), notamment aux plus jeunes.

 

=Les projets économiques et associatifs, portés par les habitants, doivent être soutenus.

 

 

 

 

 

La Mairie et l'Agglomération ont voté le projet de rénovation urbaine, avec la démolition de La Muraille de Chine et de l'Allée des Dômes.

 

des progrès restent à accomplir. Notamment en matière de concertation des habitants. En effet, ni les documents pilote de cette opération urbaine ("protocole de préfiguration", convention), ni ceux fixant les conditions de relogement (protocole de relogement) ne sont réellement discutés avec les habitants. Ou, pour faire semblant, seulement avec une association de locataires vieillissante et compromise, telle la CLCV.

 

Si le rapport de force que nous avons instauré a permis le gel des loyers des habitants relogés pendant 5 ans, au lieu des 3 ans légaux, cette avancée est insuffisante pour des personnes aux ressources modestes qui n'ont pas été véritablement associées à la décision de démolition. Au final, au bout de 5 ans, cela se traduira forcément par une perte de pouvoir d'achat. Rappelons que, lors de la première opération urbaine, les locataires du quartier ont vu leurs charges considérablement augmenter.  Autant dire, que nous nous montrerons vigilants et exigeants sur les conditions de relogement. Ce, d'autant plus que la vente du terrain à des promoteurs immobiliers devrait s'avérer juteuse pour Logidôme.

 

Par ailleurs, les embrouilles entre collectivités laissent sceptique quant à la mise en place de dispositifs pour les gens les plus en difficulté. Il a fallu insister pour obtenir des réunions  de rencontres directes sur le relogement entre la direction de Logidôme et les habitants et pour que la loi soit respectée par  la mise en place de conseils citoyens.  Or, le peu de convictions des acteurs chargés de leur mise en place a produit un résultat très en deçà de nos espérances.

 

La Maison de projet s'est installée au 12, Boulevard Claude Bernard, mais ses horaires  d'ouverture sont réduites, inadaptées aux salariés. tous les habitants du quartier peuvent y passer pour exprimer leurs idées, leurs envies, leurs besoins. Horaires d’ouverture  Lundi, mardi, jeudi et vendredi : 9h - 13h  Mercredi : 9h - 13h / 14h-18h

 

D'ores et déjà, les rencontres avec d'autres habitants ont permis de faire émerger des besoins : manque d'équipements culturels et sportifs, absence d'espace pour pratiquer la mécanique de façon propre, souhait de maintenir le belvédère avec sa vue inégalée sur la ville dans le domaine public, etc ... N'hésitez pas à nous contacter !

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :